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Oogie Bloogie

25 avril 2007

Episodik

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Je viens de découvrir par hasard la sortie de ce tout nouveau magazine, un trimestriel nommé Désir... car depuis la fin de l'excellent E"Pi"sode d'Alain Carrazé, j'attendais que ce fin connaisseur du monde des séries rebondisse! On peut l'entendre dans l'émission de Morandini ou lire ses rubriques dans certains mag télé mais rien qui ne vaille vraiment le coup pour une passionnée telle que moi... et enfin, il l'a fait! Episodiiiiik!

Espérons que ce magazine connaisse le succès qu'il mérite afin que ce type de presse ne soit plus exclusivement destiné aux ados et que les nombreux fans de + de 16 ans puissent assouvir leur passion sans honte!

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9 avril 2007

Rocky Balboa

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Réalisé par Sylvester Stallone


Voilà le dernier film que j'ai vu... c'est aussi le dernier film que j'ai vu avant l'arrivée de bébé, ce qui explique pourquoi je ne suis pas encore retournée au cinéma. Mon compagnon, celui qui est censé faire vivre ce blog avec moi mais qui n'en fait rien, a été voir 300  depuis. J'irais le voir dès que je pourrais, en espérant qu'il reste en salle suffisament longtemps pour ça!


Pour en revenir à Rocky Balboa, j'amerais d'abord préciser que je ne suis pas fan de la série des Rocky. Le premier est formidable mais après... bon, disons que c'est du bon divertissement télé et puis voilà.
Mais justement, ce dernier et ultime volet revient à ses premières amours. On a un personnage vrai, émouvant, parfois à la limite du pathétique mais jamais ridicule, Rocky est une ancienne star de la boxe qui revit ses heures de gloire tous les soirs face aux clients de son restaurant italien. Mais c'est surtout un homme blessé, qui a perdu sa femme et qui, d'une autre façon, a perdu son fils aussi.

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Désormais seul, il va s'accrocher à "la petite Mary", une gamine à qui il faisait la morale dans le tout premier "Rocky" et que l'on retrouve en serveuse de bar miteux, mère célibataire de surcroît. Tout ce qu'il faut pour séduire notre héros fatigué, lui qui cherche un nouveau sens à sa vie. C'est ainsi qu'il va décider de remettre les gants. A un moment où la boxe n'est plus ce qu'elle était, le champion du monde actuel ne faisant plus rêver personne tant ses combats sont courus d'avance. On se prend alors à rêver d'un combat entre ce jeune et vigoureux champion et notre bon vieux Rocky. Y'avait qu'à demander...

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On souffre avec lui lors de son entraînement, il est loin le temps où Rocky enchaînait les pompes et les marathons les doigts dans le nez! On mise aujourd'hui davantage sur sa force de frappe que sur sa rapidité, laissons plutôt ça au jeune et concentrons nous sur le mental, avec cette revanche à prendre sur la vie. Tant pis ou tant mieux si le gamin, un jeune financier complexé, a du mal avec l'idée que son père lui fasse de l'ombre, qu'il aille se faire voir, lui et tous ceux qui doutent de Rocky parce qu'au final, il va vous en mettre plein la vue, plein le ventre et pan dans ta gueule!

Certes, il faut attendre la toute fin du film pour avoir de l'action mais bon sang, ça en valait la peine! Au final donc, un film pas bourrin du tout mais touchant, une fin digne de cette grande saga et qui fait honneur à Sylvester Stallone.

Espérons que ce soit aussi le cas de Rambo...

Par J.

3 décembre 2006

Les Infiltrés

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Réalisé par Martin Scorsese


Quand nous sommes allées voir ce film, nous avions oublié qu'il s'agissait d'un remake d'Infernal Affairs, on avait juste envie d'aller au cinéma et on a presque choisi par hasard. En général, on préfère aller voir des films à effets spéciaux, de ceux qui valent la peine d'être vu sur grand écran et on attend que les autres sortent en dvd...

Pour vous résumer l'histoire: A peine sorti de l'école de police, on propose à Billy Costigan (Leonardo DiCaprio) d'infiltrer la pègre pour faire tomber le mafieux Costello (Jack Nocholson). Quant à Colin Sullivan, il choisit de gravir les échelons de la police jusquà l'Unité des Enquêtes Spéciales pour servir de taupe à son protecteur, Costello lui-même... A force de cotoyer deux mondes pour lesquels ils ne sont initialement pas fait, les deux hommes vont presque se perdre avant de rencontrer celle (Vera Farmiga) qui peut leur servir de bouée...  Mais le temps presse et chacun va devoir faire démasquer l'autre avant de tomber lui-même.


Comme j'avais adoré Infernal Affairs, il m'aurait été difficile de ne pas aimer Les Infiltrés... non seulement c'est la même histoire mais en plus le casting fonctionne aussi bien. Jack Nicholson est fait pour ce genre de rôle, c'est quand il sourit qu'il devient le plus inquiétant... ce qui correspond tout à fait à l'image que je me fais d'un mafieux! A ce degré là de folie quand même, il n'est pas dit qu'il s'agisse encore d'un rôle de composition... m'enfin pour ce que j'en dis!
Quant aux deux rôles principaux, Matt Damon et Leonardo Dicaprio, ils sont aussi talentueux l'un que l'autre. Mais si Matt Damon se coule naturellement dans son personnage, j'avais plus de doutes au sujet de Leonardo Dicaprio... même si je n'ai jamais mis en doute ses talents d'acteur, physiquement il m'a toujours paru trop "minet" pour être crédible... c'est parfaitement injuste mais c'est comme ça! Dans Les Infiltrés en revanche, il paraît beaucoup plus mature, il est même carrément sexy en flic infiltré dans la mafia. Sexy parce que tourmenté quand Damon est arrogant et donc beaucoup moins séduisant que d'habitude. Enfin ça, c'était mon avis de fille, pas forcément pertinent mais ça méritait tout de même d'être dit!

J'ai aussi adoré Mark Walhberg, que je n'avais même pas reconnu d'ailleurs, comme quoi une coupe de cheveux, ça peut (dé)faire un homme! Il incarne un flic tellement antipathique qu'il en devient forcément sympathique - pour le spectacteur uniquement!- alors que son supérieur joué par Martin Sheen est d'un paternalisme quelque peu suspect mais bienvenu dans leur duo de flics bien rôdé.

Parmi tous ces hommes, il se trouve une femme quand même, LA femme. Parce qu'il en faut bien une et que celle ci justement a le mérite de plaire aux deux protagonistes. Il fallait bien une raison pour qu'ils se croisent... et bien ce ne sera pas celle-là! Je ne connaissais pas Vera Farmiga mais j'espère la revoir bientôt, elle est vraiment attachante dans son rôle de psy charmante mais dépassée! Je ne vais pas la plaindre ceci dit, il y a pire dans la vie que de se faire séduire par deux sex-symbols en même temps, non?

L'histoire même si elle ne paraît pas franchement originale, est diablement bien construite, le scénario est palpitant et la vision du réalisateur sur ses personnages y est pour beaucoup. On est forcément touché par le drame intérieur de ces infiltrés, d'autant qu'il faudrait être naïf pour penser que tout ça va bien se finir... et en même temps, on est tellement happé par l'intrigue qu'on est bien incapable de savoir comment on voudrait que ça  se termine! Loin d'être manichéen, ce film nous autorise à penser que lorsqu'on veut arriver à ses fins, qu'importe les moyens qu'on y met: il n'y a plus ni gentils, ni méchants, juste des personnages embarqués dans leurs mensonges qu'ils justifient comme ils peuvent, sans toutefois réussir à y croire encore... il est bien là le drame. Aussi fatal qu'une balle en pleine tête.

Par J.

29 novembre 2006

Les Fils de l'Homme

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Réalisé par Alfonso Cuaron


Dire que j'ai failli raté ce film...
Si C. n'avait pas lu un article élogieux dans Mad Movies, il y a peu de chance en effet que nous ayons tenté l'expérience... et on serait passé à côté d'une sacrée expérience cinéphilosophique!

Pour vous résumer l'histoire: En 2027, le monde entier semble éclater sous les guerres civiles. Aucune naissance n'a été répertoriée depuis 18 ans et d'ailleurs, le dernier né vient de mourir... L'Angleterre devient le pays rêvé pour des milliers de réfugiés, parce que devenue quasi-totalitaire, elle a réussi grâce à son insularité à garantir une sécurité certaine à ces citoyens. C'est donc là que nous allons vivre les aventures de Théo, ancien révolutionnaire devenu bureaucrate, qui va devoir protéger malgré lui le dernier espoir du genre humain: une femme enceinte!

Ce film futuriste n'a pourtant rien d'un blockbuster moderne. Plus proche du reportage de guerre, il est à la fois politique et poétique. On se retrouve un peu trop bien dans ce futur si proche de nous, dans ce monde fait de haine et de guerres, où il semble que l'Homme soit la propre cause de sa perte imminente. Des femmes stériles dans un monde devenu hostile. Des flux migratoires face à une politique "tolérance zéro". Un homme paumé qui devient un héros. Une jeune femme noire qui devient un symbole...

Le scénario est plus que crédible - il est carrément flippant vu le contexte actuel - les personnages sont tout à fait réalistes (on regrette quand même de ne pas voir davantage l'excellente Julianne Mooore à l'écran) sans doute est-ce pour tout ça qu'il m'a fallu un certain temps avant de pouvoir décrocher un mot en sortant de la salle. Sous le choc. De l'histoire...  de la puissance des images... du charme de Clive Owen...

J'avais adoré le très sombre Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban mais oublié qui en était le réalisateur puisque je n'avais jamais entendu parlé d'Alfonso Cuaron avant. Je ne suis pas prête de l'oublier désormais!

Par J.

18 novembre 2006

Le labyrinthe de Pan

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Réalisé par Guillermo Del Toro


Quand j'ai entendu parlé de ce film la première fois, j'ai bêtement cru qu'il s'agirait d'un film d'horreur. Apparemment bien fait et peuplé de monstres, ça risquait de me plaire.
Puis la bande-annonce est arrivée et j'ai constaté que je m'étais gravement plantée. Il s'agirait davantage d'un conte de fées... mouais... Le nom de Guillermo Del Toro tenant lieu à mes yeux de garantie de satisfaction, ça et le plaisir de voir des créatures fabuleuses, je me suis prise à espérer que ce serait moins barbant que la saga de Narnia. Effectivement... ça n'a même tellement rien à voir que j'ai presque honte d'avouer cette comparaison maintenant!


Pour vous résumer l'histoire:
On est en Espagne, à la fin de la dernière guerre.  Une jeune fille et sa mère enceinte viennent rejoindre le nouvel époux de cette dernière, un capitaine de l'armée franquiste. La nouvelle vie d'Ofélia serait presque insupportable si elle n'avait pas découvert un ancien labyrinthe, habité par Pan, un faune étrange et inquiétant qui lui révèle qu'elle est la princesse d'un royaume enchanté.


On dirait un conte de fées non?!!
En effet, c'en est un... en quelque sorte. Parce que les seules fées ici se font bouffer par des créatures répugnantes. Et si Ofélia a tout d'une Cendrillon, on ne peut pas dire que Pan est l'incarnation rêvée d'une bonne marraine! En revanche, son beau-père, le capitaine Vidal  vaut à lui seul tous les méchants de l'histoire.  Sergi Lopez est tout simplement parfait dans ce rôle. Tellement crédible que c'en est flippant... et de l'histoire fantastique dans cette petite histoire de la grande Histoire (pas facile à suivre, je le reconnais!), je ne sais pas laquelle j'ai préféré en fin de compte. Le mélange est réussi en tout cas.

On peut regarder Le labyrinthe de Pan comme un conte, c'est toujours plus confortable que de le voir à travers les yeux terrifiés d'une petite fille perdue dans ce monde de brutes qui tente courageusement de s'échapper par toutes les portes qu'elle peut trouver. A défaut d'un lapin blanc, elle tâchera de suivre un faune qui semblera se jouer d'elle jusqu'au bout, jusqu'à cette fin heureuse ou malheureuse, selon la façon dont on décide de prendre ce film... pour ma part, je n'ai toujours pas choisi!

Par J.

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